La Fonderie
2, rue de la Fonderie
72000 Le Mans
tél. 02 43 24 93 60
Entrée publique et parking : rue Saint-Pavin des Champs
Entrée bureaux : 2 rue de La Fonderie au Mans
Venir en transport en commun :
- tram 1 direct depuis la gare SNCF, direction Université, arrêt Lafayette, env. 10mn.
- Bus : arrêt Lafayette ou Chêne Vert
- Itinéraires et horaires des bus et trams sur setram.fr
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Rencontres ENCORE HEUREUX… 2023
Depuis le 7 décembre, nous pleurons la mort de François Tanguy.
Lui, qui savait être intensément présent aux adieux à des personnes aimées, a été projeté à son tour, là, de l’autre côté.Le gouffre a englouti son être, sa présence, et avec, tout ce qui, même sans mot, sans définition, vibrait au présent-futur d’une communauté infiniment vaste, vive d’amours, de travail, de grâce, d’acharnement.
Nous pressentions avec joie, dans la chair même de Par autan, sa dernière création, le partage d’œuvres à venir, son désir de continuer pour des années encore.
Messages, fleurs, poèmes, hommages, ont cheminé vers lui, en un flux ininterrompu, par centaines. Celles et ceux qui le pouvaient sont venu-es lui dire adieu à La Fonderie, par centaines. Cette multitude de gestes, de présences, témoigne d’un attachement magnifique à ce qu’était François.
Au-delà des hommages à son œuvre, nous percevons aussi combien l’espace est traversé en tous sens d’innombrables émotions, vives, de ce que François a toujours ouvert, accueilli, de relation singulière, « toi, ma sœur, toi mon frère », cœur à cœur, mains à mains. Ces empreintes, que chacune, chacun, porte, de ses mots, ses caresses, ses cris, ses chants, continueront d’irriguer, ainsi que larmes, les prairies, les sentiers, les clairières de nos vies terrestres.
La Fonderie au Mans : Lieu de création, de travail, de rencontre, de mélange, d’expérience…
C’est un bâtiment industriel : la fonderie d’origine, détruite, est devenue une succursale automobile dans les années 60, jusque dans les années 80. Acquis par la Communauté́ Urbaine du Mans, les locaux ont été investis en 1985 par le Théâtre du Radeau qui, en corollaire à ses travaux de création a commencé à expérimenter dans les années 90 ce qui allait devenir le lieu « Fonderie ».
Des activités se développent, sous le signe de ce rapport spécifique au théâtre que la compagnie a désiré créer et entretenir.
De quelques dizaines de mètres carrés occupés précairement par le Théâtre du Radeau en 1985, et alors que divers services de la Ville y travaillaient encore, La Fonderie bénéficie aujourd’hui de la totalité des lieux.
4200 M2 ont été composés, aménagés au fil du temps dans le souci de relier les espaces dédiés au travail, à la vie quotidienne et à l’expérimentation.
La Fonderie est avant tout un lieu de création, de travail. Ses ouvertures au public ne sont pas rythmées selon une ligne de programmation-diffusion.
De l’ébauche au laboratoire, de la mise en œuvre à la finition, l’apport de La Fonderie consiste d’abord en la mise à disposition de moyens nécessaires à l’élaboration du travail : l’espace et le temps.
Des compagnies et artistes, venant de la France et de l’étranger et menant des recherches dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique, de l’écriture, etc., y résident et travaillent pour des durées variables (de quelques jours à plusieurs mois selon les cas) ; parfois les créations issues de ces résidences sont proposées au public pour quelques représentations sous forme de spectacle ou de présentation de travail.
En parallèle, et depuis plus de 10 années, d’autres formes d’accueil se sont élaborées : intitulées « Ateliers Généraux » elles s’articulent autour des présences renouvelées de l’Ensemble Offrandes, du collectif « Encore Heureux… », de la troupe Les Volontiers et de la Plateforme SIWA.
Ces modes de présence instituent un autre rapport au temps et à l’usage du lieu. Se faisant, des porosités entre ces » Ateliers » ont aussi mis en œuvre des mouvements particuliers quant aux notions de public et d’action culturelle, dans le souci de remettre en jeu les relations entre vie sociale et enjeux artistiques.