Sortie de résidence : promenade poétique et chorégraphique
avec Sébastien Ménard et Sarah Pellerin-Ott
La discrétion procède d’une envie : se soustraire à l’idée carte postale de « la Nature ». Assumer nos responsabilités de vivants parlants, soulignées par le silence : laisser la parole à une assemblée de tous les êtres vivants, dans l’éclat et dans l’invisible. Penser à partir d’une rupture, d’une soustraction, d’une petite résistance, d’une posture qui pourrait seconder le monde plutôt que de l’emporter. Reconnaitre ce qui compose le paysage – et nous dedans – faire apparaitre, sans se confondre. Il y a dans La discrétion gestes et paroles associées à l’épreuve du grand dehors. Quelque chose comme une quête du déjà disparu et de l’encore-là – mais n’est-ce pas, aussi, cela, la poésie ?