Voir danser Jean-Claude me ramène à Tefen Burnett*, à une danse de l’informe, à un impossible à atteindre. Dans le creux de ses mouvements se trouve le berceau de l’humain, peut-être de l’humanité.
Sa danse est pleine, intense, dans le moment présent. Sans technique d’exhibition, il flotte entre deux mondes, celui du réel et celui du rêve. Entre « cochon et Christ ». »
Danser avec Jean-Claude c’est me confronter à l’archaïsme de ma pratique, la danse.
C’est considérer la vulnérabilité comme espace de connaissance. Se mettre en péril, aller à la dérive, plonger dans la nuit à la lumière d’une luciole.
Au-delà du message politique, la poésie comme le mouvement libèrent l’énergie que l’ordre empêche. La morale commence et finit par le corps.
Fragilité n’est pas faiblesse.
[/Bernardo Montet/]
*personnage de fiction incarnant des grandes figures de la danse dont celle de Tatsumi Hijikata
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