Mise en scène Bénédicte Le Lamer
avec Marion Faure, Nathan Freyermuth, Alexandre Bachelard, Bénédicte Le Lamer
Regard costumes Elise Garraud
Lumières Romain de Lagarde
Stagiaire lumières Emma Vernay
Son Jonathan Reig
« Avouons-le le paysage est une chose étrangère pour nous,
et l’on est terriblement seul sous les arbres qui fleurissent
et parmi les ruisseaux qui coulent.
Seul avec un homme mort, on est moins abandonné que seul avec des arbres,
car quelque mystérieuse que puisse être la mort,
plus mystérieuse encore est une vie qui n’est pas notre vie,
qui ne participe pas à nous et qui, en quelque sorte,
sans nous voir, célèbre ses fêtes auxquelles nous assistons avec une certaine confusion,
comme des hôtes arrivant par hasard et qui parlent un autre langage. »
Rilke – Paysages.
Deux danseurs. Une DJ. Une actrice Saint Julien L’ hospitalier. L’homme-Loup. Des Elégies.
Nous nous emparons de l’écriture de Flaubert, de son ornementation bruyante pour dresser le portrait de ce qui nous touche. Le conte est là, déjoué, déguisé, en nouvelle.
Pavese, convoqué comme dans dans un tableau de chasse, Rilke qui s’invite, hôte imprévu, et ouvre la voie à la parole poétique. La danse comme le versant diurne de la parole.
En hébreu, « fabriquer du temps est équivalent à inviter », nous rappelle Derrida.
Production : Association b&n Coproduction : Ménagerie de Verre, Paris ; CCN de Nancy- Ballet de Lorraine ; La Fonderie, Le Mans ; Les Quinconces-L’Espal, Scène Nationale du Mans ; Abbaye de Royaumont, avec le soutien de la Sacem et le mécénat de la Fondation Daniel et Nina Carasso. Soutiens : DRAC Pays de la Loire, Ville du Mans Accueils en résidence : ORO, Honolulu-Nantes ; Le PAD, Angers
© Photo Bénédicte Le Lamer