Grosse Théâtre

du lundi 26 mars 2018
au vendredi 30 mars 2018
Quantité négligeable

Hervé Guilloteau

Une série d’inventions théâtrales sur le mode du portrait (sorte de macro théâtre)

Comme Tony, chauffagiste,
« Toi trébucher ? Je n’y crois pas trop. Un truc mal vissé, pas possible. C’est autre chose qui s’est passé. Là-haut, autre chose. Un chat affolé, à l’extrémité de la nacelle. Le témoignage d’un casque blanc syrien, à la radio. Une immense plaque de glace qui s’est détachée dans l’antarctique. Une vieille, en bas dans la rue, qui marchait avec sa poupée. »

ou Jean Maleux, personnage de La tour d’amour, roman de Rachilde publié au Mercure de France en 1899,
C’est un phare et deux hommes dedans : le maître déjà à demi-bête et l’apprenti en voie de le devenir. Autour, la mer, la grande eau finale.
C’est l’absence de femme et son omniprésence.
Cette phrase aussi : « Quand on reste longtemps à la même place, on aime l’endroit où l’on souffre. C’est plus naturel que de chercher le bonheur. »
C’est supplice d’être lucide.
C’est au moins ça.

Et d’autres à venir…
La résidence à la Fondrie est une belle opportunité pour Hervé Guilloteau, metteur en scène et initiateur du projet, pour débuter le travail, accompagné de Bertrand Ducher, interprète de Tony, le premier portrait.
https://vimeo.com/288307843

Tous les accueils

Privacy Preference Center